الجمعة، 25 يناير 2013

البخاري حمّانة من ''قمار'' إلى ''هارفارد'' كتبها أ.د بوزيد بومدين


قال ذلك حين عودته منتشياً من زيارته الأولى إلى أمريكا منذ أكثـر من عشرين سنة، شارك في مؤتمر عالمي فلسفي بهارفارد، وتوالى حضوره العلمي في المحافل الفلسفية يختار الحديث فيها عن الفكر العربي والإسلامي وواقع أمته، من ''فمار السّوفية'' انتقل إلى تونس والقاهرة متعلّماً ومندمجاً في الحركات النضالية الوطنية والقومية، وبعد الاستقلال كان محرابه مدرّجات الجامعة، فانتقل إلى وهران وساهم في تأسيس معهد علم النفس ثم أنشأ معهدا للفلسفة مستقلاً، وقد بذل جهداً في تعريب العلوم الاجتماعية، إلى جانب المفكّر الجزائري الذي مرّت ذكرى وفاته منتصف هذا الشهر، عبد المجيد مزيان، ومحمد العربي ولد خليفة وآخرين من جيل تمرّس على اللغتين، كما كانت الوطنية عندهم من روح الإسلام والدين معبدها. بدأ البخاري غزالياً في بحوثه، فتناول، في رسالته الجامعية الأولى ''الإدراك الحسي عند الإمام الغزالي''، وفي رسالة أخرى خصّصها لـ''التعلّم'' عنده، وتوّج رحلة بحثه بأطروحته المعروفة المنشورة في طبعتها الرابعة عن ''فلسفة الثورة الجزائرية''، فكان النّص الذي يخرج عن السّرد التاريخي، ليضع هذا الحدث التدشيني للدولة والأمة الجزائرية في تاريخها المعاصر أمام سؤال المعرفة والنقد التاريخي، مع تموّج تلك الرحلة العلمية كان يستأنس بآراء الوجوديين وبرغسون، ويعود إلى نصوص المحبّة والشّوق للمتصوّفة المسلمين كمحي الدين بن عربي. تميّز، أيضاً، بآرائه الاستفزازية والمُقلقة للشائع من الأحكام، سواء في مؤتمرات الفكر الإسلامي أو في اللقاءات العلمية الجامعية، فقد واجه مجتمعين في ملتقى يمجّدون دولة الموحّدين قائلاً لهم إن مؤسّسها، المهدي بن تومرت، كان دموياً وأفّاكاً وأخلط التشيّع بالسنّة، كما كان ضدّ الميل العارم في التسعينيات نحو المفكّر مالك بن نبي في إعداد البحوث الجامعية، وقال ''أصبح جفّافة ويستند عليه من بضاعتهم ضعيفة في العلم وتحصيله''، كما كان ينتقد الرئيس الراحل بومدين جهراً وفي المجالس العامّة، ويذكر علاقاته مع بعض الرؤساء والملوك العرب، حين كان مسؤولاً عن وكالة الأنباء الجزائرية في المشرق العربي. إن البخاري حمّانة من جيل ترك أثـره العلمي وروح النقد في تكوين أجيال من المثقّفين والباحثين الذين كانوا طلبة عندهم، إلى جانب زملاء له مثل محمد عبدلاوي والمرحومين عمار بلحسن وعبد القادر جغلول، وعبد الملك مرتاض ونادر معروف وإبراهيم فخّار، ويحي بوعزيز ـ رحمه الله ـ وهواري عدّي وغيرهم، ازدهت بهم وهران. فكان العطاء في زمن السّلم أو المحنة، رغم المعاناة التي رحل بها بعضهم، وكان التكريم ـ إن حدث ذلك ـ تسمية قاعة مُدرّج تعيسة الجدران والألواح والألوان. ولعلّ من حظّ البخاري أن وجد من الأوفياء له رئيس ''مخبر الأبعاد القيمية''، بوعرفة عبدالقادر،ليطبع كتبه وتجمع مستقبلاً في مجلّدات كاملة بفضل من لهم الوفاء للمعرفة والرجال، والباحث بهادي منير، رئيس مخبر ''الفلسفة وتاريخها''، الذي أقام تكريماً له نهاية الأسبوع الماضي ملتقى علمياً دولياً تناول بالدراسة والنقد والتشريح مسيرة البخاري العلمية والوطنية، فشكراً لكم على الإخلاص في الوفاء، وشكراً لقسم الفلسفة بوهران وأساتذته.


boumzid@gmail.com


الاثنين، 21 يناير 2013

Soyez un peu plus négatif

Soyez un peu plus négatif

C'est autour des années 1900 qu'Emile Coué, pharmacien, inventa la fameuse « méthode Coué ».
Grand promoteur de « l'autosuggestion », il rédigea un traité affirmant que, pour aller mieux, il fallait se répéter tous les soirs, dans son lit : "Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux".
Ses théories, inspirées de Bernheim, connurent un succès international. Elles furent reprises aux Etats-Unis par Norman Vincent Peale, auteur de « The Power of Positive Thinking » (La puissance de la pensée positive). Publié dans les années 50, son livre fut interprété par le grand public comme une « grande nouveauté ». Il conseillait lui aussi de faire des efforts délibérés pour parler de tout de façon positive, ce qui ne tarderait pas, selon lui, à nous rendre plus heureux.
Et aujourd'hui, soixante ans plus tard, magazines et psys nous recommandent toujours, pour aller mieux, d'adopter la « positive attitude », nous présentant cette solution comme moderne.
Il n'y a pas de doute que, pour une partie de la population, s'efforcer de voir la vie en rose aide à maintenir le moral.
Mais il semblerait que, pour d'autres, ces efforts produisent l'effet inverse : imaginer que l'avenir sera forcément radieux renforce la peur d'échouer et de souffrir si ces attentes ne se réalisent pas. Et au contraire, se préparer à quelque accident peut provoquer un soulagement, et même des bouffées de bonheur, lorsqu'on s'aperçoit que, finalement, tout s'est bien passé !
La question est de savoir : à quelle catégorie appartenez-vous ?

A quelle catégorie appartenez-vous ?

Si vous êtes dans la seconde catégorie, celle des personnes qui préfèrent s'attendre au pire, il est probable que votre entourage vous reproche volontiers d'être pessimiste, défaitiste, triste.
Mais la réalité est que ce n'est pas forcément le cas.
Vous pratiquez peut-être, sans le savoir, ce que le psychothérapeute new-yorkais Albert Ellis, décédé en 2007, appelait « la voie négative vers le bonheur ».
Il s'agit d'un des principes clés de la philosophie stoïcienne, qui date de la Grèce antique : le meilleur moyen de se préparer à un avenir incertain est parfois d'envisager le scénario du pire, et non du meilleur.
Si vous craignez de perdre votre emploi, votre argent, votre « niveau de vie », le philosophe stoïcien Sénèque conseillait de passer régulièrement quelques jours dans la misère, vous nourrissant « de la nourriture la plus chétive et la plus commune, couvert d'un vêtement rude et grossier ». « Nous serons riches avec moins d'inquiétude, si nous savons combien la pauvreté est facile à supporter. » expliquait-il. (1)
Cela vaut aussi dans nos relations avec les personnes que nous aimons : si l'on ne place pas trop d'espoir ou de confiance dans ce qu'elles vont faire pour nous, on est moins facilement déçu. Ne rien attendre, ou peu attendre, élimine le ressentiment, la déception, et favorise au contraire les bonnes surprises.

Préparez-vous au pire

Le fait de réfléchir calmement au scénario du pire et de s'y préparer mentalement est un exercice bien connu des philosophes. Ils l'appellent le « Premeditatio Malorum », c'est-à-dire la préméditation des maux, ou des malheurs. 
Le but est de s'imaginer dans la pauvreté, la souffrance et la mort. Vous devez considérer la réalité de l'existence face à face, ne pas nier que cela pourrait vous arriver, que cela va même sûrement vous arriver dans le cas de la mort. Mais vous devez en même temps bien avoir à l'esprit que ce ne sont pas des choses tristes ou injustes, puisqu'elles ne dépendent pas de nous. Ce sont des faits de la nature, et la seule manière d'y échapper aurait été de ne pas naître.
Cette technique peut aider à limiter l'anxiété. Un tiers de la population environ y recourt de façon spontanée. Les psychologues appellent cela du « pessimisme défensif ». La pensée positive, par contraste, vise à vous convaincre que tout ira bien, ce qui peut renforcer chez certains la conviction qu'il serait catastrophique que ce ne soit pas le cas.
Si vous êtes dans la catégorie des « pessimistes défensifs », vous serez en fait plus heureux si vous arrêtiez d'essayer de vous réjouir de l'avenir. En réduisant vos attentes, et même en vous préparant au pire, votre vie vous apportera plus de satisfaction.
Pourquoi les personnes vivant dans les pays pauvres se déclarent-elles souvent plus heureuses que les habitants des pays riches ? C'est parce qu'elles sont conscientes que rien ne leur est acquis, et sont prêtes psychologiquement à chaque instant à tout perdre : leur maison, leurs proches, leur vie...
La conséquence est que, tant qu'elles ne sont pas tuées, elles considèrent que, finalement, tout va bien, et remercient le Ciel tous les matins d'être toujours en vie, même si elles manquent de tout ! D'où leur capacité de sourire, rire, se réjouir, y compris au milieu de difficultés qui nous paraissent insurmontables.
Au contraire, dans les pays riches, nous avons des exigences extrêmement fortes. Nous considérons comme parfaitement normal, par exemple, de pouvoir déposer nos enfants à l'école tous les matins et que des gens s'en occupent jusqu'au soir. Ou que notre maison soit chauffée. Ou qu'il y ait de la nourriture dans les magasins, de l'essence dans les pompes à essence. Si jamais le moindre grain de sable se glisse dans la mécanique, nous éprouvons une énorme impression d'injustice, de colère. Il en va de même pour nos projets professionnels, nos projets de vacances, etc.

Envisager le pire : la voie de la réussite

La question du niveau de bonheur que nous ressentons est donc en fait extrêmement lié à la question de nos attentes. Plus nous attendons des autres, et de la vie, plus haut est le risque d'éprouver de la déception, de la tristesse, si ces espoirs sont déçus.
Pendant la Guerre du Vietnam, les soldats américains emprisonnés par les Viet Congs et qui avaient le plus d'espoir dans l'avenir – d'être libérés à Noël par exemple – avaient le moins de chance de survivre. Ceux qui s'attendaient au pire, au contraire, parvenaient à résister parce qu'ils n'étaient jamais surpris ni déçus, et ne fondaient pas d'espoirs déraisonnables sur les bonnes intentions de leurs tortionnaires.
Des recherches menées par Saras Sarasvathy, professeur associée d'administration des entreprises à l'Université de Virginie, montrent que vivre sans attentes déraisonnables n'est pas seulement nécessaire à un meilleur équilibre intérieur ; cela entraîne aussi souvent une plus grande réussite professionnelle.
Dans un projet de recherche, elle a interrogé 45 chefs d'entreprise ayant mené leur société jusqu'à l'introduction en Bourse (étape considérée aux Etats-Unis comme l'ultime succès pour un entrepreneur). Aucun d'entre eux n'avait planifié cela au départ, ni n'avait fait d'étude de marché lui ayant permis de prévoir ce succès.
Au contraire, au lieu de se fixer un objectif magnifique, puis d'établir un plan pour l'atteindre, tous ces entrepreneurs étaient partis de la réalité de leur situation, des ressources qu'ils avaient à disposition, puis avaient fait le point sur les objectifs qu'il était raisonnable d'atteindre, vu les contraintes. Plutôt que de réfléchir à la possibilité de gains spectaculaires, ils se sont demandés quelle serait leur perte si l'entreprise échouait. Si cette perte leur semblait supportable, ils se mettaient au travail. (2)
La « voie négative » est donc une école de réalisme, et c'est peut-être ce qui explique que les personnes qui l'empruntent réussissent souvent mieux que les autres. L'avenir est en effet incertain, et il est vrai que les choses peuvent mal tourner, aussi bien que bien tourner. Si vous ne vous êtes préparés qu'à la deuxième hypothèse, vous vous retrouvez tout déconfit si les choses tournent mal. 
Au contraire, si vous vous étiez préparés à ce que les choses tournent mal, et que vous avez la divine surprise de voir qu'elles tournent bien, vous êtes alors en position optimale pour profiter de la situation au maximum.

A votre santé !
Jean-Marc Dupuis

Combattre la cellulite

Combattre la cellulite

Il suffit presque d'être une femme pour avoir de la cellulite : jeunes ou âgées, minces ou rondes, gentilles ou pas, 90 % des femmes ont de la cellulite (2 % chez les hommes). 
Heureusement, des solutions existent pour réduire efficacement la « peau d’orange ». 
Le corps de la femme s'est adapté pour stocker des réserves
En moyenne, le corps d’une femme contient 25 % de cellules graisseuses en plus, ce que les médecins appellent des adipocytes. Comme toujours dans le langage médical, c'est un mot compliqué, pratique pour impressionner la galerie, mais au fond tout bête : en grec, adipo veut dire graisse, cyte veut dire cellule, donc adipocyte « cellule de graisse ». 
Mais revenons aux femmes : selon la théorie de l'évolution, le corps de la femme se serait adapté pour maximiser ses chances de reproduction et de survie de son enfant. De la puberté à la ménopause, en passant par les éventuelles grossesses, le corps de la femme se prépare activement à accueillir, et nourrir, des enfants. Pour cela, il stocke de la nourriture dans les hanches, la poitrine, la face interne des genoux, les mollets, et parfois à d'autres endroits comme les épaules, l'addomen, et un peu partout sous la peau, sous forme de graisse. 
La graisse est en effet un formidable moyen de stocker des calories pour les moments difficiles. 
Notre corps consomme de l'énergie sous trois formes : les glucides, les protéines, les lipides (graisses). Après 24 heures de jeûne, les stocks de glucides (glycogène) sont épuisés. Au bout de 10 jours, ce sont les réserves de protéines qui sont épuisées. Le corps puise ensuite dans ses réserves de lipides, et là, cela peut durer beaucoup plus longtemps : un adulte d’1m70 et 70 kg compte 15 kg de réserves de graisse, donc il pourrait tenir 40 jours sans manger.
Les femmes sont particulièrement avantagées par rapport aux hommes puisqu'elles ont des zones de stockage plus grandes dans la poitrine et les hanches, mais aussi, nous l'avons vu, parce qu'elles ont plus de cellules graisseuses.
Et ce n'est encore pas tout : elles fabriquent aussi des hormones, les œstrogènes, qui activent le stockage de la graisse. Ces hormones entrent dans la fabrication des pilules contraceptives, et c'est la raison pour laquelle beaucoup de femmes voient leur cellulite s’accentuer lorsqu'elles prennent la pilule. 
Grâce à tout cet équipement, beaucoup de femmes ont de la facilité à constituer d'importants stocks de graisse. Ceci est formidable pour bébé, qui profitera d'un lait bien riche. Mais pour la femme qui s'examine dans la glace de la salle de bain, ou qui enfile des maillots de bain dans une cabine d'essayage par une belle journée d'avril, cet avantage compétitif peut sembler une véritable malédiction. 
3 types de cellulite
Pour lutter efficacement contre l’aspect peau d’orange, il est impératif de connaître quel type de cellulite vous touche. 

  • La cellulite adipeuse est souple au toucher. Elle apparaît surtout lorsque l’alimentation est trop riche en graisse ou en sucre, cumulé au manque d’activité physique.
  • La cellulite aqueuse ou infiltrée apparaît chez les femmes qui ne pratiquent pas ou peu de sport, chez celles qui souffrent de problèmes circulatoires ou de rétention d’eau. Une alimentation trop salée peut faire apparaître ce phénomène. Des jambes qui souffrent de cellulite infiltrée, gonflent lorsqu’il fait chaud ou lors d’un voyage en avion.
  • La cellulite fibreuse se voit à la palpation, c’est une cellulite dure, souvent douloureuse au pincement. On la reconnaît à sa couleur violacée et son installation plus ancienne la rend plus difficile à éliminer.

Les solutions pour combattre la cellulite

Bien que la cellulite vienne à l'origine de l'alimentation, vous avez compris que c'est en fait un mécanisme naturel de votre corps, qui fait ses réserves de graisse. Ce n'est donc pas en changeant votre régime alimentaire que vous ferez disparaître la cellulite. 
Evidemment, un régime alimentaire malsain aggrave la situation : certains types de cellulite s’accumulent à cause de l’excès de graisses ou de sucres dans les repas. Mais en réalité, la première arme contre la cellulite, ce sont les massages.

Les massages

Les massages sont l'arme la plus efficace contre la cellulite. Il faut les pratiquer tous les jours, et si possible matin et soir pour des résultats vraiment optimaux. En améliorant la circulation sanguine dans les amas de cellulites, en favorisant les échanges cellulaire et le drainage de la lymphe, ces massages vont casser et faire suer les capitons de graisse. 
La méthode dite du « palper-rouler » est une des plus efficaces. A l’aide de vos deux mains, pressez la zone à travailler comme si vous malaxiez une pâte à pain, puis faites la rouler du bas vers le haut, pendant plusieurs minutes. Si ce n’est pas agréable, c’est bon signe. Faites néanmoins preuve de douceur : un massage trop violent peut enkyster la cellulite et entraver le drainage. 
Il existe enfin une machine spéciale, le Cellu M6, qui agit sur le principe du palper-rouler. Cette technique est efficace, cependant, les massages manuels restent la formule la plus performante, (surtout s'ils sont effectués par votre conjoint...) 
Vous pouvez améliorer l'effet du massage grâce à une huile de massage anti-cellulite. Voici un mélange d'huiles essentielles (HE) à faire vous-même. Il stimule la circulation sanguine, la dissolution des graisses (lipolyse) et a des propriétés anti-inflammatoires. 
Ingrédients : 1ml d'HE de cyprès; 1,5ml d'HE de lemongrass; 2,5ml d'HE de cèdre de l'Atlas; 15ml d'huile végétale de calophylle et de l'huile végétale d'argan ou de sésame (quantité suffisante pour 50 ml). 
Mode d'emploi : Appliquez 10 à 20 gouttes du mélange en massant les zones à cellulite matin et soir. Faites des cures de 2 à 3 semaines, que vous pouvez renouveler en laissant toujours une semaine d'écart avant la suivante. (1) 
Notez bien que le gras des adipocytes ne peut disparaitre miraculeusement de votre corps. Certaines crèmes amincissantes qui contiennent notamment de la caféine peuvent en effet aider à chasser le gras des cellules mais encore une fois, une fois libéré dans le sang, il faut effectuer une activité physique pour le brûler et donc éliminer la cellulite. 
Les exercices physiques
L'effet recherché est proche de celui des massages : en bougeant vos muscles, vous effectuez des pressions par dessous votre cellulite, qui permet de relancer la circulation sanguine ainsi que le liquide lymphatique. Le sport évite donc le stockage des graisses. Tous les sports sont bons pour gommer la cellulite cependant les sports aquatiques sont les meilleurs grâce aux phénomènes d’aquadrainage (massages par l’eau). On le dit même plus performant que le drainage manuel. 
Tous les sports qui sollicitent le bas du corps sont bons : le vélo, mais aussi la course à pied ou encore les cours d’abdo-fessiers. 
Boire
Si les régimes alimentaires contre la cellulite ne sont pas très efficaces, il est en revanche intéressant de boire une quantité raisonnable d’eau par jour (1 à 1.5 L). Boire améliore la circulation et favorise l'élimination des déchets. Au contraire, une mauvaise circulation sanguine et lymphatique entrave l’élimination des déchets et favorise ainsi la stagnation du sang et de la lymphe dans le bas du corps. Cela vous donne un aspect engorgé qui aggrave la cellulite.
Voici en outre une recette de tisane anti-cellulite, qui améliore la circulation sanguine et a des vertus anti-inflammatoire et anti-oedémateuse :
Ingrédients : 25g de vigne rouge et 25g d'hamamélis. 
Mode d'emploi : Préparez une infusion à raison de 5g de ce mélange pour 250 ml d'eau bouillante. Buvez 2 à 3 tasses par jour en dehors des repas. Faites cette cure pendant 15 jours à 3 semaines et renouvelez si besoin. (1) 
Les bains
Prendre une douche froide sur les capitons permet de combattre la cellulite. L’eau froide permet de relancer la circulation sanguine. Elle est donc tout à fait recommandée pour combattre la cellulite. Pour une vraie efficacité, effectuez ce geste chaque jour à la fin de votre douche en partant des chevilles jusqu’à la taille. Terminez par un massage profond avec une huile amincissante, ainsi qu'indiqué ci-dessus. 
Vous pouvez enfin prendre un bain aux plantes actives contre la cellulite et raffermissantes :
Ingrédients : 1 poignée de fucus vésiculeux, 1 poignée de pissenlit, 1 poignée de prêle des champs et 1 poignée de camomille. 
Mode d'emploi : Faites une infusion forte d'une poignée de chacune de ces plantes dans 2 litres d'eau. Laissez refroidir, filtrez et ajoutez à l'eau de votre bain. (1) 
Voilà. Gardez bien en tête que lutter contre la cellulite, c'est au bout du compte lutter contre la Nature, ce qui n'est pas facile. Mais s'il est difficile voire impossible de se débarrasser totalement de sa cellulite, on peut au moins revenir à une situation acceptable grâce aux méthodes ci-dessus. 
A votre santé ! 

Jean-Marc Dupuis 

7 péchés contre notre santé (en croyant bien faire)

7 péchés contre notre santé (en croyant bien faire)

Cher lecteur,

En croyant bien faire, beaucoup d'entre nous commettent les sept péchés suivants qui, bien loin de nous profiter, nuisent à notre santé* :
Péché : prendre une douche tous les jours
Se doucher tous les jours à l'eau brûlante et avec un savon très détergent est mauvais pour la peau : vous détruisez les acides gras qui forment le film lipidique naturel qui protège votre peau, provoquant sécheresse, vieillissement prématuré, et parfois même crevasses et infections. 
Ce film protecteur est constitué de sébum, un liquide gras fabriqué par les glandes sébacées qui sont à la base des poils et cheveux, et de sueur. Mais il n'est pas sale.
Si le sébum est l'ennemi des adolescents qui souffrent d'acné ou des personnes qui ont la peau anormalement grasse, il n'en joue pas moins un rôle essentiel pour protéger la peau des bactéries en l'acidifiant, lui donner de la souplesse, l'empêcher de dessécher, tout en lui assurant une relative imperméabilité.
L'obsession contemporaine pour l'hygiène corporelle se fait au détriment de la peau, selon le Dr Nick Lowe, dermatologue consultant à la clinique Cranley de Londres. « La plupart des gens se lavent beaucoup trop », estime-t-il. « Pour la majorité d'entre nous, il n'y a pas besoin de se laver intégralement tous les jours. » (1)
Quand j'étais petit, ma mère nous avait appris à faire tous les jours notre « toilette de chat », et nous ne prenions un bain intégral qu'une fois par semaine. La toilette de chat consistait, debout devant le lavabo, à se savonner les mains, les pieds, puis sous les bras avec un gant de toilette, et enfin se laver le visage à l'eau claire. Il y avait également un bidet pour la toilette intime.
Bien entendu, une exception était faite si nous avions beaucoup couru et transpiré, ou si nous avions participé à des travaux salissants. Mais les jours d'école et toutes les fois où nous n'avions pas fait d'efforts physiques particuliers, nous épargnions l'eau chaude... et nos épidermes.
Si vous avez une tendance à avoir la peau sèche, réduisez la température de votre douche, et utilisez un gel de douche sans savon. Notez de plus que les peaux grasses, comme les cheveux gras, peuvent être causées par des lavages trop fréquents, qui dérèglent les glandes sébacées : la solution peut alors être de se laver moins souvent, mais la période de transition pour assurer le retour à la normale ne sera pas facile.
Péché : dormir 8 heures par nuit
Une sieste éclair de 5 à 15 minutes vous repose autant qu'une heure de sommeil nocturne supplémentaire.
L'idée qu'il faut dormir huit heures de sommeil profond chaque nuit est une « convention moderne » qui peut accentuer votre sentiment de fatigue, selon le Professeur Jim Horne du Centre de Recherche sur le sommeil de l'Université de Loughborough, en Angleterre.
Selon lui, l'homme a appris au cours de son évolution à pouvoir se reposer de façon très flexible : dormir par tranches – y compris des siestes la journée – conviendrait bien à nos organismes. 
« Jusqu'à il y a quelques centaines d'années, les gens dormaient environ deux heures en début de soirée. Ils se réveillaient pour souper et veiller avec leur famille et leurs amis. Ils retournaient au lit autour de minuit, et se levaient trois ou quatre heures plus tard pour les prières du matin (les matines) et ranimer les braises dans le foyer ». Ensuite, ils se recouchaient pour deux heures environ jusqu'à l'aube, ce qui leur faisait un total d'à peu près 7 heures de sommeil. »
Il ajoute : « La notion actuelle selon laquelle se lever la nuit est mauvais peut être destructrice pour la qualité de votre sommeil. Cela se produit quand nous nous réveillons à 3 heures du matin et que nous nous inquiétons de ne pas dormir, alors que nous pourrions tout simplement nous lever et nous occuper l'esprit avec une activité distrayante mais relaxante – comme des mots croisés ou lire un livre – jusqu'à ce que notre corps nous indique qu'il est à nouveau prêt à dormir. »
« Si les hommes des cavernes avaient dormi profondément toute la nuit, ils auraient tous été dévorés vivants. »
Alors la prochaine fois que vous vous réveillez au milieu de la nuit et que vous entendez autour de vous des ronfleurs qui dorment paisiblement, dites-vous que les pauvres n'auraient pas fait de vieux os à l'âge préhistorique.
Péché : se rincer les dents après le brossage
Se rincer emporte la couche protectrice fluorée laissée par le dentifrice, qui aurait autrement protégé vos dents pendant des heures.
Résistez à l'envie de vous rincer les dents, conseille le dentiste Dr Phil Stemmer, du The Fresh Breath Centre (littéralement, centre pour l'haleine fraîche) de Londres.
« J'essaye d'éviter de boire tout fluide pendant au moins une demi-heure après m'être brossé les dents. Cela fait une drôle de sensation au début, mais vous vous y habituez vite. »
« Et je ne mouille même pas ma brosse à dent au début, parce que cela dilue l'effet du dentifrice. Il y a bien assez d'humidité dans la bouche, et il est inutile d'ajouter encore de l'eau. »
Et dans tous les cas, ne vous lavez pas les dents juste après avoir mangé. Attendez au moins une demi-heure parce que les acides alimentaires ont provisoirement amolli la couche d'émail protecteur sur la dent, et l'ont rendu poreuse. Si vous vous lavez les dents trop vite après avoir mangé, vous emportez l'émail avant qu'il n'ait eu le temps de redurcir.
Le Dr Stemmer va encore plus loin : selon lui, la meilleure façon de procéder serait de se brosser les dents avant les repas, et de se rafraîchir après le repas avec un simple bain de bouche sans alcool.
Péché : s'asseoir sur les cabinets
Les toilettes modernes sont mauvaises pour notre santé, suggère les recherches scientifiques.
Une étude publiée par des scientifiques israéliens dans la revue Digestive Diseases and Sciences révèle que s'accroupir est une position plus naturelle qu'être assis, et impose une moindre contrainte aux intestins. Cela réduit le risque de problème intestinaux comme les hémorroïdes, et les diverticules, qui causent de douloureux gonflements.
Le Dr Charles Murray, secrétaire de la British Society of Gastroenterology et consultant gastro-entérologue au Royal Free Hospital, à Londres, explique que le mécanisme d'ouverture des intestins est un processus physiologique très complexe, dont la plupart d'entre nous sommes inconscients.
Il conseille à ses patients ayant des problèmes de constipation de placer un petit tabouret sous leurs pieds lorsqu'ils vont aux toilettes, pour se rapprocher de la position accroupie qui correspond mieux à notre anatomie.
Selon lui : « Placer un repose-pied de 30 cm sous les pieds et se pencher en avant sur les toilettes contribuera à diminuer le temps passé aux cabinets et bénéficiera aux intestins. » 
Péché : mal respirer
Demandez à quiconque de respirer profondément : très probablement, il gonflera fortement la poitrine et inspirera – mais c'est mauvais, selon Neil Shah, psychothérapeute et directeur de la Stress Management Society :
« En tant que bébé, nous respirions tous avec le ventre, ce qui permet d'utiliser toute la capacité des poumons. Mais en vieillissant, nous adoptons une respiration moins efficace. Nous utilisons de plus en plus la poitrine, au lieu du ventre.»
« Cela veut dire que de l'air vicié stationne dans le bas de nos poumons, l'air frais ne parvenant pas à descendre jusque-là. C'est pourtant dans le bas de nos poumons que passent les vaisseaux sanguins les plus chauds et les mieux irrigués ; c'est là que les échanges gazeux se font de la façon la plus efficace, pour oxygéner le sang. »
Heureusement, vous pouvez ré-apprendre à votre corps à respirer correctement.
Pour l'entraîner, essayez de gonfler votre estomac lorsque vous respirez, et de garder votre poitrine immobile. Faites comme si vous essayiez de gonfler un ballon entre votre colonne vertébrale et votre nombril. Contractez ensuite vos abdominaux pour expirer.
La respiration doit être régulière, entre 12 et 20 fois par minute, et une courte pose entre chaque respiration. Quelques minutes d'entraînement par jour peut avoir un énorme effet, et cela peut aider à combattre le stress et diminuer la pression sanguine.
Péché : S'endormir après le repas
Cela arrive à tout le monde : après une journée fatigante, nous avalons notre dîner avant de nous écrouler dans le canapé pendant une heure, puis de nous mettre au lit. 
« Si vous êtes inactif le soir, ou que vous mangez juste avant d'aller vous coucher, votre corps transformera une plus grande partie de votre nourriture en graisse », explique Claire MacEvilly, nutritionniste à l'Université de Cambridge, au laboratoire de recherche en nutrition humaine.
Il vaut mieux absorber l'essentiel des calories le matin, avec un bon petit déjeuner : ces calories seront alors mobilisées pendant toute la journée pour vous donner de l'énergie, au lieu de servir à augmenter vos stocks de graisse.
Par contre, si vous faites une promenade de 20 mn d'un bon pas après le dîner, un dîner normal à 8 heures, ou même à 9 heures, ne vous fera pas prendre de poids.
La véritable clé pour ne pas gagner de poids est de faire des repas légers mais réguliers. 
Péché : consommer trop de laitages
Le ministère de la Santé nous encourage activement, et encourage nos enfants, à consommer trois laitages par jour pour notre santé.
En réalité, la seule bonne raison de consommer des laitages est de vous faire plaisir, si vous aimez cela.
Je suis moi-même un grand amateur de fromage, et il me serait pénible d'en être définitivement privé.
En revanche, il est rigoureusement faux de prétendre que les laitages sont bons pour la santé, et plus encore qu'ils sont indispensables. C'est le contraire qui est vrai : même si vous aimez beaucoup le lait, le beurre, la crème fraîche, les fromages et les desserts, la vérité est que les effets sur votre santé sont probablement négatifs. Beaucoup de personnes qui vivent avec le nez congestionné, de fréquentes sinusites, de l'eczéma, des maux de tête, des problèmes digestifs, sont en fait intolérants au sucre du lait, le lactose. Ils n'ont plus les enzymes capables de le digérer (lactase), et souffrent de toutes sortes de maux liés à l'irritation de leurs intestins.
D'autre part, il est faux de dire qu'il est nécessaire de consommer des laitages pour le calcium. Les légumes, en particulier les crucifères (choux de toutes sortes, cresson, radis...) sont d'excellentes sources de calcium, ainsi que l'eau elle-même, à partir du moment où elle est un peu « calcaire » (ce qui veut dire en fait qu'elle contient du calcium).
Les déficits en calcium sont rares, et ils ne sont en général pas liés à une manque de calcium alimentaire, mais à des pertes de calcium trop importantes, comme nous l'avions expliqué dans le dossier spécial de Santé & Nutrition d'août 2012. Vous pouvez recevoir ce dossier spécial gratuitement en vous abonnant aux Dossiers de Santé & Nutrition. Pour cela, rendez-vous ici.

Réduire votre consommation de laitage cette année pourrait avoir des effets positifs inattendus sur votre santé.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

les dangers du pamplemousse

les dangers du pamplemousse

De nombreux lecteurs m'écrivent pour me demander si vraiment, un fruit aussi sain que le pamplemousse peut être dangereux pour la santé.
Depuis plusieurs mois en effet, les médias mettent en garde les populations contre les interactions du pamplemousse avec certains médicaments.
Ma réponse est un grand OUI !
Les risques du pamplemousse sont majeurs, avec de nombreux médicaments. Les effets indésirables de ces médicaments peuvent être multipliés par 20 par un simple verre de jus de pamplemousse, avec des conséquences potentiellement fatales.
Voici pourquoi, et voici comment vous protéger :
Le pamplemousse bloque la métabolisation de certains médicaments
Lorsque vous avalez un médicament, celui-ci passe dans votre sang puis il est utilisé par votre organisme : des enzymes vont « digérer » le médicament pour le transformer en substances utilisables par vos cellules, qui vont l'absorber, le « consommer », puis rejeter des déchets par les urines.

Le problème est que le pamplemousse contient des produits actifs appelés furanocoumarines, qui bloquent de façon irréversible un de nos enzymes, le CYP3A4.

Or, cet enzyme CYP3A4 est précisément celui qui sert à assimiler de nombreux médicaments contre le cancer, l'hypertension, les problèmes cardiovasculaires, les problèmes urinaires, ainsi que des médicaments immunodépresseurs (qui affaiblissent le système immunitaire) et des anti-infectieux, des analgésiques (antidouleur) et des tranquillisants (la liste de ces médicaments est à la fin du message).
Voici donc ce qui arrive aux personnes qui prennent du pamplemousse en même temps que ces médicaments : 
Leurs médicaments passent dans leur sang et ne sont pas « consommés » comme ils devraient l'être, (en langage médical, on dit « métabolisés »), parce que l'enzyme est bloqué. La concentration sanguine en médicament s'élève, jusqu'à atteindre l'overdose, avec des effets graves incluant « mort subite, blocage rénal aigu, arrêt de la respiration, saignements gastro-intestinaux, destruction de la moelle osseuse chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli. » (1)
« Prendre un comprimé avec un verre de jus de pamplemousse est comme prendre 20 comprimés avec un verre d'eau », explique David Bailey, le pharmacologue canadien qui a découvert ce phénomène il y a 20 ans, et qui s'est spécialisé dans l'étude des interactions entre médicaments et pamplemousse. « Il s'agit d'overdose accidentel. » (2) Des études avaient en effet déjà indiqué que boire un verre de 200 mL de pamplemousse par jour, trois jours de suite, provoque une hausse de 330 % de la concentration sanguine de simvastatine, un médicament très couramment prescrit contre le cholestérol, par rapport à un verre d'eau.
85 médicaments concernés
Malheureusement, il existe de plus en plus de médicaments qui sont métabolisés par l'enzyme CYP3A4 – et dont la métabolisation est donc bloquée par la consommation de pamplemousse.
La liste est passée de 17 médicaments en 2008 à 43 en 2012 !
Le risque d'accident s'est donc considérablement élevé, et justifie aujourd'hui que chacun veille à ce que les médicaments qu'il prend ne soient pas incompatibles avec le pamplemousse.
Ceci est d'autant plus important que l'effet se produit même avec des petites doses, que le pamplemousse soit consommé tel quel ou sous forme de jus.
Les personnes de plus de 45 ans compensent moins bien les concentrations excessives de médicaments dans le sang, et sont donc particulièrement vulnérables, surtout que ce sont elles qui consomment en général le plus de pamplemousses. 
Comment vous prémunir
Si vous ne prenez aucun médicament, pas de problème, vous pouvez continuer à vous régaler de ce fruit délicieux.
Si vous prenez des médicaments, vous n'êtes pas forcément obligé d'arrêter le pamplemousse.
Vous devez savoir que le risque ne concerne que : 
les médicaments pris oralement (par la bouche) ; 
  • qui ne sont que faiblement ou moyennement absorbés par l'organisme ;
  • et qui sont métabolisés par l'enzyme CYP3A4, ou cytochrome P450 3A4, ce que vous pouvez vérifier sur la notice.
Lorsque c'est nécessaire, la notice des médicaments concernés comprend toujours l'avertissement de ne PAS consommer de pamplemousse simultanément, donc c'est une raison de plus de toujours lire les notices
Vous trouverez ci-dessous la liste des médicaments principaux concernés : je vous donne les noms des molécules (génériques), et pour certains le nom commercial.