Chère amie, cher ami,
Voici donc le deuxième volet que je vous propose sur le jeûne.
Si vous n’avez pas lu le premier, vous le retrouverez ici.
Bonne lecture et bon été,
Augustin de Livois
Voici donc le deuxième volet que je vous propose sur le jeûne.
Si vous n’avez pas lu le premier, vous le retrouverez ici.
Bonne lecture et bon été,
Augustin de Livois
Jeûne et perspectives : les « miracles » du jeûne
Même les stars de cinéma se mettent au jeûne. Le cas de Clint Eastwood est emblématique. Il est connu dans le monde entier comme acteur et réalisateur de film. A 84 ans passé, cet homme hors du commun est toujours aussi actif. Il explique que l’un de ses secrets est le jeûne hydrique. Chaque année, il s’offre la joie d’une cure. Il a même été jusqu’à jeûner 22 jours !
Il explique que cet exercice lui donne une énergie incroyable. Passionné par la santé, il a lu de nombreux livres et consulté bien des blogs sur la santé. Il estime que dans ce domaine les avis divergent sur tous les sujets mais que tous ceux qui avait essayé le jeûne semblaient d’accord pour en louer les bienfaits.
La réalité est sans doute un peu plus complexe et le jeûne ne guérit pas tout. Pour autant, les chiffres avancés par les médecins russes ou allemands sont sans appel : deux tiers des patients tirent des bénéficies du jeûne. Et nombreux sont ceux qui recommencent l’expérience. Il est du reste recommandé d’effectuer plusieurs cures avant d’en tirer les meilleurs bénéfices.
Il explique que cet exercice lui donne une énergie incroyable. Passionné par la santé, il a lu de nombreux livres et consulté bien des blogs sur la santé. Il estime que dans ce domaine les avis divergent sur tous les sujets mais que tous ceux qui avait essayé le jeûne semblaient d’accord pour en louer les bienfaits.
La réalité est sans doute un peu plus complexe et le jeûne ne guérit pas tout. Pour autant, les chiffres avancés par les médecins russes ou allemands sont sans appel : deux tiers des patients tirent des bénéficies du jeûne. Et nombreux sont ceux qui recommencent l’expérience. Il est du reste recommandé d’effectuer plusieurs cures avant d’en tirer les meilleurs bénéfices.
Et le cancer ?
Parmi les témoignages sur des améliorations voire des guérisons par le jeûne, certains concernent des cas de cancer. S’ils convient de prendre ses témoignages avec précaution, leur récurrence est intrigante.
Ces témoignages corroborent en tout cas la théorie du Pr Valter Longo en Californie.
Gérontologue et biologiste, ce chercheur a voulu savoir si le jeûne avait un effet sur des souris atteintes de cancer et traitées par chimiothérapie.
La combinaison de deux cycles de jeûne et de séances de chimiothérapie a été plus performante que la chimiothérapie seule. Les souris ayant jeûné et subi une chimiothérapie ont davantage survécu que celles ayant eu leur alimentation habituelle. 20 à 40 % des souris soumise au jeûne ont survécu au cancer et à la chimiothérapie. Dans l’autre groupe toutes ou presque sont décédées. L’étude a aussi montré que les jeûneuses étaient capables de supporter des doses de chimiothérapie davantage dosées sans mourir.
A la suite des travaux du Pr Valter Longo chez l’animal, un essai thérapeutique a été entrepris au Norris Hospital de Los Angeles dans le but principal de prouver l’innocuité, pour les patients, d’un jeûne couvrant les 48 heures avant une séance de chimiothérapie et le jour où celle-ci est administrée. A ce jour, les résultats de cette étude ne sont pas encore publiés.
Selon le chercheur au CNRS Yvan le Maho, spécialiste du jeûne chez les animaux. Pour que l’effet observé chez les souris fonctionnent chez les humains, il faudrait des jeûnes longs : près d’une 40 aine de jours environ !
Traiter le cancer par le jeûne, n’est donc peut-être pas pour demain.
Ces témoignages corroborent en tout cas la théorie du Pr Valter Longo en Californie.
Gérontologue et biologiste, ce chercheur a voulu savoir si le jeûne avait un effet sur des souris atteintes de cancer et traitées par chimiothérapie.
La combinaison de deux cycles de jeûne et de séances de chimiothérapie a été plus performante que la chimiothérapie seule. Les souris ayant jeûné et subi une chimiothérapie ont davantage survécu que celles ayant eu leur alimentation habituelle. 20 à 40 % des souris soumise au jeûne ont survécu au cancer et à la chimiothérapie. Dans l’autre groupe toutes ou presque sont décédées. L’étude a aussi montré que les jeûneuses étaient capables de supporter des doses de chimiothérapie davantage dosées sans mourir.
A la suite des travaux du Pr Valter Longo chez l’animal, un essai thérapeutique a été entrepris au Norris Hospital de Los Angeles dans le but principal de prouver l’innocuité, pour les patients, d’un jeûne couvrant les 48 heures avant une séance de chimiothérapie et le jour où celle-ci est administrée. A ce jour, les résultats de cette étude ne sont pas encore publiés.
Selon le chercheur au CNRS Yvan le Maho, spécialiste du jeûne chez les animaux. Pour que l’effet observé chez les souris fonctionnent chez les humains, il faudrait des jeûnes longs : près d’une 40 aine de jours environ !
Traiter le cancer par le jeûne, n’est donc peut-être pas pour demain.
Le défi du jeûne
Au-delà des doutes sur l’efficacité du jeûne, il est souvent nécessaire de lever un autre frein à l’expérience : la peur.
En effet, personne n’imagine que supprimer ou réduire son alimentation puisse renforcer le corps ! Et l’habitude de se nourrir est si bien ancrée dans nos sociétés de l’abondance que la perspective d’en manquer pendant quelque temps nous panique.
Ainsi le jeûne s’apparente-t-il à un vrai défi.
De nombreuses personnes ayant tenté l’expérience, pensaient qu’elles ne seraient pas capables de la mener à bout.
C’est la raison pour laquelle, les cliniques qui proposent le jeûne s’assure en premier lieu de l’adhésion du patient à la pratique.
A ce titre, si vous souhaitez vous lancer dans un jeûne, l’idéal est d’aborder la question avec un expert et d’en parler également à votre médecin en espérant que celui-ci puisse être à l’écoute de vos attentes.
En effet, personne n’imagine que supprimer ou réduire son alimentation puisse renforcer le corps ! Et l’habitude de se nourrir est si bien ancrée dans nos sociétés de l’abondance que la perspective d’en manquer pendant quelque temps nous panique.
Ainsi le jeûne s’apparente-t-il à un vrai défi.
De nombreuses personnes ayant tenté l’expérience, pensaient qu’elles ne seraient pas capables de la mener à bout.
C’est la raison pour laquelle, les cliniques qui proposent le jeûne s’assure en premier lieu de l’adhésion du patient à la pratique.
A ce titre, si vous souhaitez vous lancer dans un jeûne, l’idéal est d’aborder la question avec un expert et d’en parler également à votre médecin en espérant que celui-ci puisse être à l’écoute de vos attentes.
Comment ça marche ?
Le corps dispose de trois carburants :
- Le glucose
- Les protéines
- Les lipides
Le glucose qui est indispensable pour le cerveau est aussi le carburant dont les réserves s’épuisent le plus vite. Au bout d’un jour de jeûne, elles sont vides. A ce moment-là, les protéines prennent le relais : elles fabriquent le glucose à partir des muscles.
Le corps va également et dès ce moment-là, puiser dans les graisses pour créer un substitut de glucose : les corps cétoniques. Ce sont eux qui alimentent le cerveau.
Si les protéines jouent un rôle essentiel, elles restent préservées par le corps vu leur importance métabolique. Ce sont donc les lipides qui fourniront le gros de l’énergie (96%).
C’est le foie qui opère la transformation des lipides en corps cétoniques.
Cette phase, appelée également crise d’acidose est la plus délicate du jeûne.
Une fois qu’elle est passée (3e jour), le corps trouve un nouvel équilibre. C’est à ce moment-là que peuvent apparaître des phases d’euphorie ou une sensation de légèreté et de liberté exaltante.
Ainsi, dans le jeûne le plus difficile n’est pas la privation de la nourriture mais l’adaptation du corps à ce stress et les transformations chimiques et mécaniques qu’il provoque.
Le corps va également et dès ce moment-là, puiser dans les graisses pour créer un substitut de glucose : les corps cétoniques. Ce sont eux qui alimentent le cerveau.
Si les protéines jouent un rôle essentiel, elles restent préservées par le corps vu leur importance métabolique. Ce sont donc les lipides qui fourniront le gros de l’énergie (96%).
C’est le foie qui opère la transformation des lipides en corps cétoniques.
Cette phase, appelée également crise d’acidose est la plus délicate du jeûne.
Une fois qu’elle est passée (3e jour), le corps trouve un nouvel équilibre. C’est à ce moment-là que peuvent apparaître des phases d’euphorie ou une sensation de légèreté et de liberté exaltante.
Ainsi, dans le jeûne le plus difficile n’est pas la privation de la nourriture mais l’adaptation du corps à ce stress et les transformations chimiques et mécaniques qu’il provoque.
Une démarche transformatrice…
Si le jeûne est une thérapie efficace, il ne s’agit en aucun d’une médecine « douce ».
Il y a dans le jeûne une forme de radicalité.
C’est ce trait particulier qui fait peur et qui attire à la fois. C’est aussi la raison pour laquelle le jeûne plait tant aux religions.
Il opère une transformation chez le patient.
D’abord parce que c’est un acte de volonté fort. C’est un acte individuel.
Ensuite parce qu’un jeûne réussi se fait difficilement seul. Il est bon d’être suivi médicalement et que l’entourage soit prévenu. Lorsque l’on jeûne, on a besoin des autres. C’est donc une démarche qui incite au lâcher prise.
Pour que la thérapie soit réparatrice, elle doit être accompagnée d’exercice. Il est bon également qu’elle soit menée dans un endroit qui permette le contact avec la nature. Le jeûne renforce l’acuité des sens. Il permet de reprendre sa vie en main, il permet à la vie de se relancer.
Il y a dans le jeûne une forme de radicalité.
C’est ce trait particulier qui fait peur et qui attire à la fois. C’est aussi la raison pour laquelle le jeûne plait tant aux religions.
Il opère une transformation chez le patient.
D’abord parce que c’est un acte de volonté fort. C’est un acte individuel.
Ensuite parce qu’un jeûne réussi se fait difficilement seul. Il est bon d’être suivi médicalement et que l’entourage soit prévenu. Lorsque l’on jeûne, on a besoin des autres. C’est donc une démarche qui incite au lâcher prise.
Pour que la thérapie soit réparatrice, elle doit être accompagnée d’exercice. Il est bon également qu’elle soit menée dans un endroit qui permette le contact avec la nature. Le jeûne renforce l’acuité des sens. Il permet de reprendre sa vie en main, il permet à la vie de se relancer.
Qui n’est pas sans limites !
Si le jeûne ne présente pas de danger, la dénutrition oui.
Un certain nombre de règles doivent être suivies pour que la thérapie soit bienfaitrice.
Voici quelques conseils pour vous permettre de mener à bien une expérience de jeûne :
1/ Eviter les charlatans.
C’est vrai dans la médecine conventionnelle, [i] c’est vrai pour les médecines intégratives et c’est vrai pour le jeûne. La discipline a même connu un exemple tristement célèbre en la personne de Linda Hazzard. Passionnée par les travaux du Dr Dewy, elle en fit une application toute personnelle en créant un sanatorium o% elle laissait mourir de faim ses victimes. Elle fut condamnée par la justice et emprisonnée pour homicide involontaire.
Cesser de se nourrir n’est pas sans incidence. Le jeûne n’est pas là pour affaiblir les malades mais au contraire les renforcer.
2/ Préparer le jeûne : la cure se prépare.
D’abord, il faudra se sevrer de ses addictions avant de commencer l’expérience : plus de tabac, plus d’alcool, plus de café, plus de petits gâteaux et autres sucreries, plus de chips dans les jours qui précèdent le jeûne.
Ensuite, il peut être bon de commencer à réduire l’alimentation en adoptant l’espace de quelques jours un régime végétarien ou moins riche qu’à l’habitude.
Dans le cadre des maladies chroniques, l’arrêt des médicaments est conseillé, ce qui rend d’autant plus nécessaire l’avis et l’accompagnement d’un médecin.
Enfin, le jeûne nécessite de se retirer hors du temps dans un lieu qui va vous permettre de vivre cette expérience (avec d’autres). Il faut choisir le bon moment, les intersaisons étant idéales (dans les pays concernés, s’entend).
3/ Etre accompagné d’une équipe médicale compétente.
Que ce soit à Bucinger ou à Gorychinsk, les patients sont suivis. Tous les jours on prend des relevés biologiques ou des prises de sang afin de s’assurer que le patient réagit bien. Cette démarche est d’autant plus nécessaire que dans le cadre des maladies chroniques, l’arrêt des médicaments est préconisé, ce qui ne saurait se faire sans l’avis du médecin et un suivi médical adéquat.
Par ailleurs, l’accompagnement est nécessaire parce que le jeûne produise des effets importants sur le corps.
Il a effet :
Un certain nombre de règles doivent être suivies pour que la thérapie soit bienfaitrice.
Voici quelques conseils pour vous permettre de mener à bien une expérience de jeûne :
1/ Eviter les charlatans.
C’est vrai dans la médecine conventionnelle, [i] c’est vrai pour les médecines intégratives et c’est vrai pour le jeûne. La discipline a même connu un exemple tristement célèbre en la personne de Linda Hazzard. Passionnée par les travaux du Dr Dewy, elle en fit une application toute personnelle en créant un sanatorium o% elle laissait mourir de faim ses victimes. Elle fut condamnée par la justice et emprisonnée pour homicide involontaire.
Cesser de se nourrir n’est pas sans incidence. Le jeûne n’est pas là pour affaiblir les malades mais au contraire les renforcer.
2/ Préparer le jeûne : la cure se prépare.
D’abord, il faudra se sevrer de ses addictions avant de commencer l’expérience : plus de tabac, plus d’alcool, plus de café, plus de petits gâteaux et autres sucreries, plus de chips dans les jours qui précèdent le jeûne.
Ensuite, il peut être bon de commencer à réduire l’alimentation en adoptant l’espace de quelques jours un régime végétarien ou moins riche qu’à l’habitude.
Dans le cadre des maladies chroniques, l’arrêt des médicaments est conseillé, ce qui rend d’autant plus nécessaire l’avis et l’accompagnement d’un médecin.
Enfin, le jeûne nécessite de se retirer hors du temps dans un lieu qui va vous permettre de vivre cette expérience (avec d’autres). Il faut choisir le bon moment, les intersaisons étant idéales (dans les pays concernés, s’entend).
3/ Etre accompagné d’une équipe médicale compétente.
Que ce soit à Bucinger ou à Gorychinsk, les patients sont suivis. Tous les jours on prend des relevés biologiques ou des prises de sang afin de s’assurer que le patient réagit bien. Cette démarche est d’autant plus nécessaire que dans le cadre des maladies chroniques, l’arrêt des médicaments est préconisé, ce qui ne saurait se faire sans l’avis du médecin et un suivi médical adéquat.
Par ailleurs, l’accompagnement est nécessaire parce que le jeûne produise des effets importants sur le corps.
Il a effet :
>> Sur les hormones : ils sont bouleversés par le jeûne. Ce sont elles qui, réagissant au stress subi par le corps, l’incitent à mettre en œuvre les mécanismes de régénérescence du corps.
>> Physiologiques : au bout de trois jours, lors de la phase appelée par les russes crise d’acidose, le patient peut avoir des nausées ou ressentir certains désagréments digestifs. Il est utile qu’une équipe de soignants soient présente à ce moment-là. Le patient ne doit pas être isolé.
>>Psychologiques : conséquence directe des deux premières évolutions : l’humeur peut changer au cours du jeûne. Certains vivent des moments d’euphorie, parfois mystiques. Là encore la présence d’un accompagnant peut apporter un soutien ou une écoute constructive pour le curiste.
4/ Limiter le jeûne dans le temps.
Une semaine de jeûne, c’est déjà une très belle expérience. On estime qu’un jeûne produit déjà de nombreux effets au bout de trois ou quatre jours. Il est bon de ne pas repousser trop loin ses limites.
5/ Boire beaucoup d’eau :
Si l’alimentation est réduite, voire exclue dans le cadre du jeûne hydrique, il faut en revanche boire beaucoup plus que d’habitude. N’oubliez pas notamment que notre alimentation contient beaucoup d’eau : il faut compenser cette perte-là. Mais il faut aussi aider le corps à éliminer et à faire face au jeûne. Pour cela, boire beaucoup est indispensable.
6/ Faire de l’exercice :
Pour accompagner l’élimination, l’activité physique est nécessaire. Les cliniques ou sanatoriums proposent des massages, des promenades, des exercices physiques collectifs etc.
7/ Choisir le jeûne qui vous convient :
Il n’est peut-être pas nécessaire d’en passer directement par un jeûne total. Opter pour une cure dont l’alimentation est simplement réduite sera potentiellement plus adapté.
De même, il est bon de choisir un environnement qui vous plait, un endroit où votre corps et votre esprit pourront réellement se régénérer.
8/ Bien sortir du jeûne :
De même qu’une préparation est nécessaire, il est bon de prévoir une sortie de cure. Pour cela, prévoir une supplémentation en vitamines avec son médecin peut être utile (bien que ce ne soit pas indispensable). Maintenir de bonnes habitudes alimentaires permettra aussi de faire durer les effets positifs du jeûne. Cela sera vrai également de l’activité physique.
Pour aller plus loin :
Pour en savoir plus sur le jeûne vous pourrez retrouver des informations sur les supports suivants :
>> Le documentaire sur arte de Sylvie Germain et Thierry de l’Estrade (2011).
>> Notre vidéo de la conférence avec Thomas Uhl qui répondra aux nombreuses questions que vous pouvez vous poser sur le jeûne. >> Le site de la Fédération Française de Jeûne et de Randonnée (FFJR).
Naturellement vôtre,
Augustin de Livois
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