Prévention et traitement
des hémorroïdes
Cher lecteur,
Aujourd'hui, je vous donne les résultats de mes propres recherches et conclusions sur le douloureux problème des hémorroïdes, mais je ne prétends pas vous donner toutes les solutions naturelles.
Si vous souhaitez me faire part de solutions que je n'aurai pas répertoriées, écrivez-moi à contact@santenatureinnovation.fr.
La moitié de la population touchée
Environ la moitié de la population
souffrira d'hémorroïdes à un moment ou un autre de sa vie, habituellement entre
20 et 50 ans. Ce n'est pas nécessairement un problème de personnes âgées ou
constipées, cela peut arriver à chacun, y compris les personnes en bonne santé,
mais qui passent beaucoup de temps en position assise.
Les hémorroïdes, qu'elles soient internes ou externes, sont causées par la dilatation et l'inflammation de veines dans le rectum et sur l'anus.
La principale différence est la douleur : les hémorroïdes internes ne font pas mal parce que les veines gonflées se trouvent dans la partie haute du rectum, qui n'est pas innervée. Il peut même n'y avoir aucun symptôme. Mais souvent, vous constaterez que vous avez un peu de sang rouge dans les selles. Les traces apparaissent sur le papier toilette ou sur la cuve. Le fait que le sang soit rouge prouve que le saignement a lieu dans la partie inférieure de la voie gastro-instestinale. S'il a lieu plus haut, dans l'estomac ou l'intestin, il a le temps de coaguler pendant la digestion et présente une couleur noire.
Un autre signe d'hémorroïdes internes est la présence de selles liquides, et l'impression de ne pas avoir « fini ».
Les hémorroïdes externes, elles, peuvent faire horriblement mal. Certaines personnes ne peuvent plus marcher. Non soignées, elles peuvent dégénérer en thrombose, c'est-à-dire qu'elles deviennent bleu violacées et saignent.
Un problème de mode de vie
Les hémorroïdes, qu'elles soient internes ou externes, sont causées par la dilatation et l'inflammation de veines dans le rectum et sur l'anus.
La principale différence est la douleur : les hémorroïdes internes ne font pas mal parce que les veines gonflées se trouvent dans la partie haute du rectum, qui n'est pas innervée. Il peut même n'y avoir aucun symptôme. Mais souvent, vous constaterez que vous avez un peu de sang rouge dans les selles. Les traces apparaissent sur le papier toilette ou sur la cuve. Le fait que le sang soit rouge prouve que le saignement a lieu dans la partie inférieure de la voie gastro-instestinale. S'il a lieu plus haut, dans l'estomac ou l'intestin, il a le temps de coaguler pendant la digestion et présente une couleur noire.
Un autre signe d'hémorroïdes internes est la présence de selles liquides, et l'impression de ne pas avoir « fini ».
Les hémorroïdes externes, elles, peuvent faire horriblement mal. Certaines personnes ne peuvent plus marcher. Non soignées, elles peuvent dégénérer en thrombose, c'est-à-dire qu'elles deviennent bleu violacées et saignent.
Un problème de mode de vie
La fréquence des
hémorroïdes dans les pays industrialisés n'est pas une surprise, vu le régime et
le mode de vie de la majorité de la population. Elles sont beaucoup plus rares
dans les autres pays.
L'origine des hémorroïdes est une pression trop forte dans des veines fragilisées. Cette pression est provoquée par les problèmes de digestion, causés par une nourriture pauvre en fibre, la sédentarité (en particulier la vie de bureau), l'obésité. Elle est fréquente également chez les femmes enceintes mais les hémorroïdes disparaissent après l'accouchement.
Les habitudes aux toilettes peuvent aggraver la situation, provoquant irritations, saignements, et démangeaisons :
Il est important de ne pas « pousser » aux toilettes. Le mouvement naturel des intestins doit provoquer l'expulsion des selles sans forcer, le moment venu ; vous pouvez toutefois exercer une légère pression, jamais plus de quinze secondes de suite, avec vos abdominaux ;
L'origine des hémorroïdes est une pression trop forte dans des veines fragilisées. Cette pression est provoquée par les problèmes de digestion, causés par une nourriture pauvre en fibre, la sédentarité (en particulier la vie de bureau), l'obésité. Elle est fréquente également chez les femmes enceintes mais les hémorroïdes disparaissent après l'accouchement.
Les habitudes aux toilettes peuvent aggraver la situation, provoquant irritations, saignements, et démangeaisons :
Il est important de ne pas « pousser » aux toilettes. Le mouvement naturel des intestins doit provoquer l'expulsion des selles sans forcer, le moment venu ; vous pouvez toutefois exercer une légère pression, jamais plus de quinze secondes de suite, avec vos abdominaux ;
·
Pour cette raison, il est
important de ne pas attendre lorsque vous ressentez l'envie
d'aller aux toilettes. Respectez le rythme naturel de votre digestion ;
·
Ne restez pas assis plus
que cinq minutes d'affilée aux toilettes. Cette position augmente la pression
sur le rectum, ce qui n'est pas exactement le but recherché si vous avez déjà
des veines en train de gonfler et d'éclater. Si nécessaire, levez-vous et aller
faire un tour en attendant que l'envie revienne.
·
Il ne faut pas frotter de
façon excessive avec le papier toilette ; toutefois, la plus grande propreté
est de rigueur, pour éviter inflammation et infections. L'usage d'un robinet
d'eau pour se laver, tel qu'on en trouve dans les pays arabes, explique la
moindre prévalence des hémorroïdes.
·
La position assise en
hauteur sur la cuvette ne favorise pas autant l'expulsion que la position
accroupie, et c'est pourquoi la nécessité de « pousser » peut être d'autant
plus forte. Une étude publiée dans les années 80 avait montré que, chez 18
personnes sur 20, le fait d'aller aux toilettes en position accroupie avait
fait disparaître les hémorroïdes. Je ne suis pas en train de dire qu'il faut
remplacer vos toilettes par un simple trou dans le sol ; mais il est d'autant
plus important d'avoir un système digestif en bonne santé que la position dans
laquelle nous avons l'habitude d'aller aux toilettes n'est pas exactement celle
pour laquelle nous avons été conçus.
Soyez attentif aux
saignements
Si vous avez des
saignements liés aux hémorroïdes, consultez un médecin, en particulier si c'est
la première fois que cela vous arrive.
En effet, ces saignements peuvent avoir d'autres causes, plus graves, dont le cancer colorectal, qui est une forme répandue de cancer.
A noter que la vitamine D est un des meilleurs moyens de diminuer votre risque de cancer du côlon. Assurez-vous de prendre votre dose de soleil et de consommer autant de poissons gras que possible (trois portions par semaine).
Prévenir les hémorroïdes
En effet, ces saignements peuvent avoir d'autres causes, plus graves, dont le cancer colorectal, qui est une forme répandue de cancer.
A noter que la vitamine D est un des meilleurs moyens de diminuer votre risque de cancer du côlon. Assurez-vous de prendre votre dose de soleil et de consommer autant de poissons gras que possible (trois portions par semaine).
Prévenir les hémorroïdes
Les hémorroïdes sont le
plus souvent provoquées par la constipation. La constipation, elle, est en
général causée par un mauvais régime alimentaire, le manque d'exercice
physique, le stress, et la déshydratation.
Elle peut aussi être causée par l'abus de laxatifs chimiques, le syndrome du côlon irritable, et l'hypothyroïdie.
Pour prévenir la constipation :
Manger une nourriture riche en fibres. Attention, les fibres alimentaires n'ont rien à voir avec ce qu'on appelle des « fibres » dans le langage courant. Ce n'est pas parce qu'un aliment est mou, facile à avaler, voir liquide, qu'il ne contient pas de fibres. Il n'y a pas que le « All Bran ». Par exemple, le jus de poire est exceptionnellement riche en fibres. Les graines de lins, que vous devez écraser à l'aide d'un moulin à café avant de les consommer, sinon elles passeront tout rond dans votre système digestif, sont aussi une très bonne source de fibres. Il existe enfin des graines, originaires d'Inde, qui sont le laxatif naturel par excellence : le psyllium. Elles étaient déjà utilisées 10 siècles avant Jésus-Christ par les médecins de la Haute-Egypte – et sont toujours aussi efficaces aujourd'hui. Veillez à choi sir du psyllium bio. Allez-y doucement au départ si vous n'êtes pas habitué à manger beaucoup de fibres.
Elle peut aussi être causée par l'abus de laxatifs chimiques, le syndrome du côlon irritable, et l'hypothyroïdie.
Pour prévenir la constipation :
Manger une nourriture riche en fibres. Attention, les fibres alimentaires n'ont rien à voir avec ce qu'on appelle des « fibres » dans le langage courant. Ce n'est pas parce qu'un aliment est mou, facile à avaler, voir liquide, qu'il ne contient pas de fibres. Il n'y a pas que le « All Bran ». Par exemple, le jus de poire est exceptionnellement riche en fibres. Les graines de lins, que vous devez écraser à l'aide d'un moulin à café avant de les consommer, sinon elles passeront tout rond dans votre système digestif, sont aussi une très bonne source de fibres. Il existe enfin des graines, originaires d'Inde, qui sont le laxatif naturel par excellence : le psyllium. Elles étaient déjà utilisées 10 siècles avant Jésus-Christ par les médecins de la Haute-Egypte – et sont toujours aussi efficaces aujourd'hui. Veillez à choi sir du psyllium bio. Allez-y doucement au départ si vous n'êtes pas habitué à manger beaucoup de fibres.
Pour tonifier vos veines, mangez des flavonoïdes. Ce sont les substances qui colorent les fruits. Vous en trouvez en grande quantité dans les oranges fraîches... mais aussi dans le vin rouge. En fait, le vin, c'est de l'alcool plus des flavonoïdes en grande quantité. Il semble également que les populations consommant la moitié de leur graisse sous forme d'huile de noix de coco vierge aient de meilleures veines, et rarement d'hémorroïdes.
Buvez de l'eau riche en minéraux : la couleur de votre urine vous servira de guide pour savoir si vous êtes bien hydraté. Elle doit être jaune claire. Si vous prenez des multivitamines, ne vous étonnez pas cependant d'avoir des urines jaunes éclatantes, résultat de la vitamine B2. L'eau « Hépar », très riche en calcium, est efficace contre la constipation ;
·
Consommez des
probiotiques de haute qualité. Une bonne flore intestinale ne permet pas
seulement une bonne digestion ; c'est une condition essentielle pour atteindre
une santé optimale.
·
Enfin, faites en sorte de
maintenir votre niveau de stress sous contrôle. Eliminez de votre existence les
sources inutiles d'angoisse, si vous le pouvez. Une vie plus détendue, des
émotions mieux maîtrisées contribueront de façon peut-être décisive à éliminer
les problèmes gastro-intestinaux, et par voie de conséquence les hémorroïdes.
Remèdes naturels contre
les hémorroïdes
Cette édition de Santé
& Nutrition ne serait pas complète si je ne faisais pas la liste
des produits naturels qui contribuent à guérir les hémorroïdes :
La première plante à utiliser est indiscutablement l'hamamélis. Les Amérindiens l'utilisaient avant Christophe Colomb. La Commission E en Allemagne (sur les plantes médicinales), l’ESCOP et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent toutes l'usage de l'hamamélis pour soigner les varices et les hémorroïdes. Les feuilles et l’écorce de l’hamamélis renferment de 8 % à 12 % de tanins auxquelles sont attribués les effets astringents, anti-inflammatoires et hémostatiques de la plante. « Astringent » veut dire que les pores de la peau se resserrent sous son effet. La peau se raffermit.
Pour renforcer les veines, le fragon faux houx (Ruscus aculeatus) est votre plante de choix. Surnommée la « plante des jambes légères », elle contient un glycoside stéroïdien, la ruscogénine, utilisé dans des pommades pour les hémorroïdes (Ruscorectal) ou les poches sous les yeux. En effet, sa racine, ou plus exactement son rhizome, a des vertus diurétique et vasoconstricteur, ce qui signifie qu'elle resserre les veines.
A noter que la ruscogénine est souvent utilisée en association avec la quercétine. C'est un flavonoïde aux effets anti-inflammatoires qui est souvent associé à la vitamine C, et c'est à elle que le ginkgo et le millepertuis doivent leurs vertus médicinales. Prendre 200 à 400 mg trois fois par jour.
Le marron d'Inde (Aesculus hippocastanum) renferme lui aussi des tanins catéchiques, des flavonoïdes, des dérivés puriques et des saponosides triterpéniques. Ceux-ci constituent l’aescine, connue pour des propriétés anti-hémorroïdaires. Il est très utilisé en homéopathie.
En cas d'urgence et si aucune herboristerie ne se trouve à votre portée, vous vous contenterez de glaçons. Cela n'est efficace évidemment que pour les hémorroïdes externes, et vous prendrez soin de ne pas appliquer le glaçon directement, mais enveloppé d'un linge pour éviter de vous brûler la peau avec le froid.
Si vous avez de la crème d'aloe vera, vous pouvez vous en servir pour l'appliquer sur la zone douloureuse.
Le traitement chirurgical doit être réservé pour les cas graves, en dernier ressort. Il se peut toutefois qu'il n'y ait pas d'autre solution.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
La première plante à utiliser est indiscutablement l'hamamélis. Les Amérindiens l'utilisaient avant Christophe Colomb. La Commission E en Allemagne (sur les plantes médicinales), l’ESCOP et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent toutes l'usage de l'hamamélis pour soigner les varices et les hémorroïdes. Les feuilles et l’écorce de l’hamamélis renferment de 8 % à 12 % de tanins auxquelles sont attribués les effets astringents, anti-inflammatoires et hémostatiques de la plante. « Astringent » veut dire que les pores de la peau se resserrent sous son effet. La peau se raffermit.
Pour renforcer les veines, le fragon faux houx (Ruscus aculeatus) est votre plante de choix. Surnommée la « plante des jambes légères », elle contient un glycoside stéroïdien, la ruscogénine, utilisé dans des pommades pour les hémorroïdes (Ruscorectal) ou les poches sous les yeux. En effet, sa racine, ou plus exactement son rhizome, a des vertus diurétique et vasoconstricteur, ce qui signifie qu'elle resserre les veines.
A noter que la ruscogénine est souvent utilisée en association avec la quercétine. C'est un flavonoïde aux effets anti-inflammatoires qui est souvent associé à la vitamine C, et c'est à elle que le ginkgo et le millepertuis doivent leurs vertus médicinales. Prendre 200 à 400 mg trois fois par jour.
Le marron d'Inde (Aesculus hippocastanum) renferme lui aussi des tanins catéchiques, des flavonoïdes, des dérivés puriques et des saponosides triterpéniques. Ceux-ci constituent l’aescine, connue pour des propriétés anti-hémorroïdaires. Il est très utilisé en homéopathie.
En cas d'urgence et si aucune herboristerie ne se trouve à votre portée, vous vous contenterez de glaçons. Cela n'est efficace évidemment que pour les hémorroïdes externes, et vous prendrez soin de ne pas appliquer le glaçon directement, mais enveloppé d'un linge pour éviter de vous brûler la peau avec le froid.
Si vous avez de la crème d'aloe vera, vous pouvez vous en servir pour l'appliquer sur la zone douloureuse.
Le traitement chirurgical doit être réservé pour les cas graves, en dernier ressort. Il se peut toutefois qu'il n'y ait pas d'autre solution.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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